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FRANCE/La toute 1ère assemblée générale de la confédération des associations angolaises en France: bon déroulement  pour une valeur commune qui est l’Angola et le bien de son peuple.

Lors de son discours:  monsieur le président de la confédération Simão Bokolo.

NANTERRE, ville française de la région parisienne, département des Hauts de Seine et « Confederação das Associações Angolanas em França »:  une centaine des Angolaises et Angolais, membres des diverses  associations angolaises dans les villes de Lyon, de Metz, de la région parisienne, de Toulouse, de Paris… ayant des créneaux variés se sont retrouvés dans cette salle pour cette toute première assemblée générale convoquée par la Confédération des Associations Angolaises en France (CAAF). Toutes les allocutions de protocole et les interventions pour construire les débats se sont déroulées en langue portugaise.

Des femmes et hommes des médias africains de France (avec une forte représentation des professionnels des médias congolais de la République Démocratique du Congo en France) ont vécu ce moment de vérité qui s’était concrétisé ce samedi 29 mars 2014.

Une valeur pérenne  a dominé et s’est dégagée:l’attachement à l’Angola et à cette confédération.  » Bokutani wana nde likambo  monene mpenza, eluka banganga  » (langue internationale Lingala/Explication: « cette importante rencontre est une synergie de la sagesse visionnaire  de ces femmes et hommes »).

Nanterre: un jour extraordinaire depuis la création de cette confédération le 6 avril 2013.

Des associations angolaises chantent l’hymne de l’Angola avant l’assemblée générale.
C’était complexe de suivre en direct tous les speeches à commencer par la présentation du maître de cérémonie,l’Angolais Alvaro Luvualo, les prises de parole de monsieur le Consul général de l’ambassade de la République d’Angola en France, les questions et réponses lors du débat. Tout était dit en portugais. Il n’y avait pas un interprète à côté ni pour la Sénégalaise Sene Coura de la publication « Diasporas News », ni pour nous, ni pour l’Ivoirien Yapi, reporter d’images. Mais l’ambiance dans la salle, l’intérêt médiatique événementiel, les convictions  sympathiques de suivre les contenus des messages par des Angolais ont triomphé.
Nous avons noté la présence beaucoup appréciée de son excellence monsieur l’ambassadeur de l’Angola auprès de l’UNESCO Diekumpuna Sita Nsadisi José qui a beaucoup parlé avec nous et de celle de monsieur le Consul général angolais Manuel Domingos Antonio. Ce dernier a eu l’honneur de prendre la parole souvent à la demande de la Confédération des Associations Angolaises en France (CAAF). Ce que le président de la confédération Simão Bokolo a dit dans son discours.
Salle « Studio Jenny », Nanterre: une vue de la tribune officielle
Dans son allocution pour cet événement, que constitue la toute première assemblée générale; le président de la confédération Simão Bokolo a fait un rapport financier sur les 11 mois d’activité et le texte d’orientation de l’avenir.
Dès l’entrée de son allocution, il a évoqué l’origine de la légitimité des membres qui compose le bureau de la CAAF.  Cette légitimité est issue démocratiquement par la voix des urnes qui émane de la communauté angolaise que la CAAF représente dans cette dynamique associative.
Il a déclaré notamment: « par la création de la CAAF, vous avez tous consenti et manifesté votre volonté et de défendre l’unité de l’Angola car la CAAF est un symbole qui se reflète dans notre logo, la diversité dans l’unité de l’Angola,  de Cabinda à Cunene un seul peuple;une seule nation . Sur ce,nous avons le devoir,  encore que nous sommes loin de chez nous,de veiller à ne pas renier l’enfant que nous portons et avions mis au monde, la CAAF.
Nos ancêtres nous ont appris qu’un enfant n’appartient pas seulement à ces géniteurs mais à toute la communauté.Ainsi nous devons veiller à ce que ce conseil soit un instrument viable,grandi,et un organe représentatif de chacun et chacune d’entre nous ».
Nous avons pu suivre tout son discours prononcé en portugais; grâce à la version en langue française qui a été donnée au Magazine Ngambo Na Ngambo à notre arrivée dans cette salle de Nanterre dénommée Studio Jenny,  située dans la rue jenny.
C’est un très bon discours qui contient sa vision en tant que président,un  mémorandum de travail,  un outil ou plan de dialogue permanent pour atteindre ensemble des objectifs et la pertinence des expertises des associations angolaises acquises en France afin de trouver aussi des solutions pour des gens et des environnements en Angola et aussi contribuer à mieux faire connaître les valeurs angolaises sur le territoire français.
Cette première assemblée générale a été placée aussi sous le signe de la problématique du financement de la confédération. Les débats ont été riches en interventions. En effet, les finances nécessitent que des actions vigoureuses soient entreprises, et c’est dans ce sens, que sur le plan de la confédération, des engagements ont été annoncés par des adhérents.
A l’image de la chanteuse angolaise Milita qui est en même temps responsable d’association ou de Mme Candy Adolfo (association) qui étaient parmi les personnes que nous avons interviewées devant les cameras  du réalisateur-producteur Congolais Lutumba de l’agence MKL Movies et du reporter d’images ivoirien Yapi,  des associations des femmes angolaises sont aussi membres  très actives de la CAAF et œuvrent pour des intérêts de leurs compatriotes,  pour une meilleure prise en compte de la femme angolais, à l’image des schémas fondamentaux liés à l’éducation dans les valeurs très profondes des ancêtres africains.
C’est aussi cela une facette de la dynamique pour la création des Etats Unis d’Afrique. L’organisation pratique de cet événement journée a été assurée par un groupe des femmes et filles angolaises. Une telle organisation de cette journée historique pour cette communauté angolaise ne pouvait que réussir avec le soutien de ces  » ba Mama « (terme en langue Lingala pour désigner le respect envers la fillette, la fille, l’adolescente et femme .
Elles ont relevé le défi organisationnel, en insufflant une convivialité à cette journée extraordinaire de la Confédération des Associations Angolaises en France (CAAF).  Des saveurs de certaines spécialités culinaires de l’Angola avec une météo clémente ont couronné la fin de cet événement mémorable Et des journalistes et des journalistes rédacteurs d’images ont interviewé le président Simão Bokolo et la vice-présidente Luisa Vicente. Les images vidéos sont dans nos prochaines éditions.
Chanteuse angolaise Milita, responsable d’association membre de CAAF.
Reportage à Nanterre: Lilo Miango/Rédaction de Paris. Photos, samedi 29 mars 2014: copyright MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO.
* Formulation en langue portugaise de la « Confédération des Associations Angolaises en France ».
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